Kevin Spacey (House of cards) Crédits Photo -- Sony Pictures
Sacrée cérémonie les Golden Globes. Imaginez un peu, les grands noms du cinéma mêlés à ceux des séries, réunis dans une seule et même salle, chacun se battant pour briller et décrocher le trophée. Bien sûr, ils semblent tous très à l’aise, souriants, sur le tapis rouge, plein d’appétit devant leurs assiettes, mais lorsqu’arrive la catégorie pour laquelle ils sont nommés, c’est la panique.
C’est quand même fort les Golden Globes. En fait, c’est un peu une version cheap des Oscars. Les prix sont moins prestigieux, mais la cérémonie moins ennuyante. À vous de choisir ! Petit à petit, la cérémonie s’est imposée comme « l’antichambre des Oscars ». Ce n’est pas peu dire.
Et en série, mis à part les Emmy Awards, il n’y a pas mieux. Logiquement, on devrait voir Breaking Bad s’imposer ce soir. Ayant tirée sa révérence, c'est la dernière chance de récompenser la série qui restera sans aucun doute dans l’histoire. On devrait aussi assister au triomphe de House of Cards. Kevin Spacey et Robin Wright vont vraisemblablement rafler les prix d’interprétations. Quand aux comédies, Girls, menée par la brillante Lena Dunham devrait triomphera normalement une fois de plus. Enfin, pour ce qui est des mini-séries/téléfims, l’excellent Ma vie avec Liberace devrait aussi obtenir quelques récompenses.
C’est quand même fort les Golden Globes. En fait, c’est un peu une version cheap des Oscars. Les prix sont moins prestigieux, mais la cérémonie moins ennuyante. À vous de choisir ! Petit à petit, la cérémonie s’est imposée comme « l’antichambre des Oscars ». Ce n’est pas peu dire.
Et en série, mis à part les Emmy Awards, il n’y a pas mieux. Logiquement, on devrait voir Breaking Bad s’imposer ce soir. Ayant tirée sa révérence, c'est la dernière chance de récompenser la série qui restera sans aucun doute dans l’histoire. On devrait aussi assister au triomphe de House of Cards. Kevin Spacey et Robin Wright vont vraisemblablement rafler les prix d’interprétations. Quand aux comédies, Girls, menée par la brillante Lena Dunham devrait triomphera normalement une fois de plus. Enfin, pour ce qui est des mini-séries/téléfims, l’excellent Ma vie avec Liberace devrait aussi obtenir quelques récompenses.
Qu’attendre des séries en 2014 ?
Soyons honnêtes, on attend le 14 février avec impatience. Pour les non-initiés, cela correspond à la sortie de la saison 2 de House of Cards. Franck sera-t-il vice-Président ? Comment va-t-il gérer les conflits avec la presse ? Quels coups bas prépare-t-il ? Des questions il y en a, les réponses elles arrivent.
Enfin. Continuons dans le spectaculaire, Games of Thrones saison 4 est prévu pour le 6 avril 2014. Là encore, combats et manigances seront au rendez-vous. Les morts aussi. On devrait avoir des scènes d’anthologie. De quoi relancer bien des discussions et des théories sur le dénouement. Cela promet.
Dans les séries que l’on va retrouver, la grande surprise vient d’ailleurs. 24h chrono signe son grand retour pour 12 épisodes. Non vous ne rêvez pas. Et oui, Jack revient. On ne sait pas ce que cela va donner, mais revoir Jack Bauer laisse nostalgique…
Mais on va découvrir de nouvelles séries, très prometteuses. Une d'entre-elle fait déjà le buzz. Forcément, elle vient d’HBO, comme d’habitude. Il faut dire que True detective a un casting de rêve. Woody Harelson et Matthew McConaughey qui sera prochainement à l’affiche de Dallas Buyers Club. Les deux détectives traquent un tueur en série pendant 17 ans. Toute la première saison s’étale là-dessus et celle qui devrait suivre sera totalement différente. Une saison, une histoire. Du sexe, du sang, du morbide, ça a l’air addictif !
Autre série au casting admirable, The Spoils of Babylon : Will Ferrel, Tobey Maguire, Kristen Wiig, Jessica Alba, Tim Robbins, Carey Mulligan, Michael Sheen, Val Kilmer et Haley Joel Osment (mais si, vous le connaissez, l’enfant du Sixième Sens). Rien que ça. Ils se réunissent pour raconter l’histoire d’une famille qui construit sa fortune sur le pétrole. Les premières images laissent perplexe. Cela a l’air très étrange. C’est à la fois intrigant et rebutant. Puissant et à la fois complètement raté. En tous cas cela ne laisse pas indifférent. Il faudra regarder.
Il faudra aussi compter sur Looking qui suit le quotidien d’un groupe d’amis homosexuels à San Francisco. Trois hommes à la recherche de l’amour, une sorte de Girls au masculin, à la fois touchant et drôle. Et c’est encore sur HBO. Niveau comédie, Rake est très attendu. Vous partirez à la découverte de la vie, visiblement très dissoute d’un avocat de la défense. Du déjanté et du cynisme qui poussent (déjà) certains à la comparer à Dr House.
Et puis, n’oublions pas Resurrection, qui semble être très inspiré des Revenants, Helix, série de science-fiction qui suit une équipe de chercheurs en Antarctique qui enquête sur une maladie qui pourrait toucher toute l’humanité, The Strain par Guillermo del Toro qui adapte son propre livre dans lequel les gens sont contaminés et transformés en vampires… et bien sûr le très attendu et redouté spin-off de Breaking Bad, Better Call Saul. Cela tourne autour de l’avocat de Walter White, Saul Goodman. On craint déjà que cela ne soit de trop et que cela ternisse l’excellente réputation de la série. À voir…
Il y aura donc de nombreuses séries à suivre. Certaines sont très prometteuses, d’autres moins, mais intriguent. En tous cas, il n’y en a aucune qui ne fasse trépigner d’impatience à l’idée de la découvrir. Il faut dire que 2013 avait eu son lot de surprises et qu’il est difficile de passer à autre chose.
Enfin. Continuons dans le spectaculaire, Games of Thrones saison 4 est prévu pour le 6 avril 2014. Là encore, combats et manigances seront au rendez-vous. Les morts aussi. On devrait avoir des scènes d’anthologie. De quoi relancer bien des discussions et des théories sur le dénouement. Cela promet.
Dans les séries que l’on va retrouver, la grande surprise vient d’ailleurs. 24h chrono signe son grand retour pour 12 épisodes. Non vous ne rêvez pas. Et oui, Jack revient. On ne sait pas ce que cela va donner, mais revoir Jack Bauer laisse nostalgique…
Mais on va découvrir de nouvelles séries, très prometteuses. Une d'entre-elle fait déjà le buzz. Forcément, elle vient d’HBO, comme d’habitude. Il faut dire que True detective a un casting de rêve. Woody Harelson et Matthew McConaughey qui sera prochainement à l’affiche de Dallas Buyers Club. Les deux détectives traquent un tueur en série pendant 17 ans. Toute la première saison s’étale là-dessus et celle qui devrait suivre sera totalement différente. Une saison, une histoire. Du sexe, du sang, du morbide, ça a l’air addictif !
Autre série au casting admirable, The Spoils of Babylon : Will Ferrel, Tobey Maguire, Kristen Wiig, Jessica Alba, Tim Robbins, Carey Mulligan, Michael Sheen, Val Kilmer et Haley Joel Osment (mais si, vous le connaissez, l’enfant du Sixième Sens). Rien que ça. Ils se réunissent pour raconter l’histoire d’une famille qui construit sa fortune sur le pétrole. Les premières images laissent perplexe. Cela a l’air très étrange. C’est à la fois intrigant et rebutant. Puissant et à la fois complètement raté. En tous cas cela ne laisse pas indifférent. Il faudra regarder.
Il faudra aussi compter sur Looking qui suit le quotidien d’un groupe d’amis homosexuels à San Francisco. Trois hommes à la recherche de l’amour, une sorte de Girls au masculin, à la fois touchant et drôle. Et c’est encore sur HBO. Niveau comédie, Rake est très attendu. Vous partirez à la découverte de la vie, visiblement très dissoute d’un avocat de la défense. Du déjanté et du cynisme qui poussent (déjà) certains à la comparer à Dr House.
Et puis, n’oublions pas Resurrection, qui semble être très inspiré des Revenants, Helix, série de science-fiction qui suit une équipe de chercheurs en Antarctique qui enquête sur une maladie qui pourrait toucher toute l’humanité, The Strain par Guillermo del Toro qui adapte son propre livre dans lequel les gens sont contaminés et transformés en vampires… et bien sûr le très attendu et redouté spin-off de Breaking Bad, Better Call Saul. Cela tourne autour de l’avocat de Walter White, Saul Goodman. On craint déjà que cela ne soit de trop et que cela ternisse l’excellente réputation de la série. À voir…
Il y aura donc de nombreuses séries à suivre. Certaines sont très prometteuses, d’autres moins, mais intriguent. En tous cas, il n’y en a aucune qui ne fasse trépigner d’impatience à l’idée de la découvrir. Il faut dire que 2013 avait eu son lot de surprises et qu’il est difficile de passer à autre chose.
Golden Globes : le résumé !
La 71e cérémonie des Golden Globes s’est tenue dimanche soir. Un parterre de stars, une pluie de récompenses et un palmarès sans véritable tendance pour les Oscars…
On le sait, les Golden Globes sont un passage obligé dans la course à l’Oscar, Grâal suprême du cinéphile. A quelques jours de la révélation des nominations, les Golden Globes permettent de voir qu’elle est la tendance. Durant une soirée bien rythmée et toujours très drôle grâce aux deux présentatrices complètement loufoques, nous avons eu le droit à un palmarès étonnant. American Bluff, le film de David O’Russel s’est imposé dans 3 catégories, mettant à profit sa montée en puissance depuis deux semaines à Hollywood. Ainsi il est désigné meilleure comédie, Amy Adams s’impose comme meilleure actrice dans une comédie et Jennifer Lawrence est récompensée une deuxième année d’affilée, pour un second rôle cette fois. Si jeune, si talentueuse et déjà si récompensé, cela lui promet une belle carrière…
American Bluff a donc créé la surprise. Mais il n’y a pas eu de véritable vainqueur. 12 years a slave, grand favori, a bien failli repartit bredouille. L’honneur est sauf avec un prix, pas des moindres, meilleur film dramatique. Cuaron s’impose comme meilleur réalisateur pour Gravity et sans surprise Blanchett rafle un énième prix pour sa prestation dans Blue Jasmine.
Du côté des acteurs, Di Caprio a enfin été récompensé une seconde fois, 9 ans après Aviator, comme meilleur acteur dans une comédie. Et Matthew McConaughey a remporté le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame, ce à quoi lui-même ne s’attendait pas. Pour le même film, Dallas Buyer Club, Jared Let est reparti avec le trophée du meilleur second rôle pour son interprétation d’un travesti.
Enfin, petite surprise pour le meilleur film étranger, La grande bellezza l’a emporté sur La vie d’Adèle. Dommage. Vous vouliez une tendance ? Il n’y en a pasMa vie avec Liberace . Bien sûr, les favoris sont installés encore plus confortablement dans leurs fauteuils. Aux Oscars, on devrait avoir 12 years a slave comme meilleur film, Cuaron en réalisateur, Blanchett en actrice. Du côté des acteurs la compétition sera rude entre DiCaprio et McConaughey et on sait à quel point l’Académie a du mal avec celui qui incarne avec brio Le Loup de Wall Street. Mais c’est peut-être son année.
Pour les séries, Breaking Bad rafle la mise et c’est bien normal. Meilleure série dramatique et meilleur acteur pour Bryan Cranston. Il est simplement regrettable que les Golden Globes récompensent si tardivement cette excellente série. Et logiquement, il est dommage qu’ils ne récompensent pas plus House of Cards qui a obtenu un seul prix, meilleure actrice pour Robin Wright, ce fût une petite surprise. Enfin, s’est imposée comme meilleure mini-série et meilleur acteur pour Michael Douglas. C’est amplement mérité et c’est un joli pied de nez à tous les studios hollywoodiens qui ont refusé de produire ce petit chef-d’œuvre. Une cérémonie qui a donc réservé son lot de surprise. Il y a eu de beaux discours, un joli hommage à Woody Allen (qui n’était forcément pas là) mais dont le palmarès est à l’image de cette année cinématographique : éclectique. Il y a tant de bons films à récompenser qu’aucun ne peut véritablement s’imposer. [Mise à jour le 13/01/14]
On le sait, les Golden Globes sont un passage obligé dans la course à l’Oscar, Grâal suprême du cinéphile. A quelques jours de la révélation des nominations, les Golden Globes permettent de voir qu’elle est la tendance. Durant une soirée bien rythmée et toujours très drôle grâce aux deux présentatrices complètement loufoques, nous avons eu le droit à un palmarès étonnant. American Bluff, le film de David O’Russel s’est imposé dans 3 catégories, mettant à profit sa montée en puissance depuis deux semaines à Hollywood. Ainsi il est désigné meilleure comédie, Amy Adams s’impose comme meilleure actrice dans une comédie et Jennifer Lawrence est récompensée une deuxième année d’affilée, pour un second rôle cette fois. Si jeune, si talentueuse et déjà si récompensé, cela lui promet une belle carrière…
American Bluff a donc créé la surprise. Mais il n’y a pas eu de véritable vainqueur. 12 years a slave, grand favori, a bien failli repartit bredouille. L’honneur est sauf avec un prix, pas des moindres, meilleur film dramatique. Cuaron s’impose comme meilleur réalisateur pour Gravity et sans surprise Blanchett rafle un énième prix pour sa prestation dans Blue Jasmine.
Du côté des acteurs, Di Caprio a enfin été récompensé une seconde fois, 9 ans après Aviator, comme meilleur acteur dans une comédie. Et Matthew McConaughey a remporté le Golden Globe du meilleur acteur dans un drame, ce à quoi lui-même ne s’attendait pas. Pour le même film, Dallas Buyer Club, Jared Let est reparti avec le trophée du meilleur second rôle pour son interprétation d’un travesti.
Enfin, petite surprise pour le meilleur film étranger, La grande bellezza l’a emporté sur La vie d’Adèle. Dommage. Vous vouliez une tendance ? Il n’y en a pasMa vie avec Liberace . Bien sûr, les favoris sont installés encore plus confortablement dans leurs fauteuils. Aux Oscars, on devrait avoir 12 years a slave comme meilleur film, Cuaron en réalisateur, Blanchett en actrice. Du côté des acteurs la compétition sera rude entre DiCaprio et McConaughey et on sait à quel point l’Académie a du mal avec celui qui incarne avec brio Le Loup de Wall Street. Mais c’est peut-être son année.
Pour les séries, Breaking Bad rafle la mise et c’est bien normal. Meilleure série dramatique et meilleur acteur pour Bryan Cranston. Il est simplement regrettable que les Golden Globes récompensent si tardivement cette excellente série. Et logiquement, il est dommage qu’ils ne récompensent pas plus House of Cards qui a obtenu un seul prix, meilleure actrice pour Robin Wright, ce fût une petite surprise. Enfin, s’est imposée comme meilleure mini-série et meilleur acteur pour Michael Douglas. C’est amplement mérité et c’est un joli pied de nez à tous les studios hollywoodiens qui ont refusé de produire ce petit chef-d’œuvre. Une cérémonie qui a donc réservé son lot de surprise. Il y a eu de beaux discours, un joli hommage à Woody Allen (qui n’était forcément pas là) mais dont le palmarès est à l’image de cette année cinématographique : éclectique. Il y a tant de bons films à récompenser qu’aucun ne peut véritablement s’imposer. [Mise à jour le 13/01/14]
